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Les marais salants guérandais

Vous souhaitez découvrir des paysages uniques et magnifiques ? Venez visiter les marais salants guérandais situé à quelques minutes en voiture de La Baule. Vous y découvrirez l’histoire des marais salants, le travail du paludier, mais aussi la faune et la flore environnante. Entre amis ou en famille profitez d’une promenade avec un guide ou seuls pour découvrir ce milieu naturel préservé. Vous découvrirez des paysages d’exception qui changent du tout au tout en fonction du moment de la journée ou des saisons. Ces 2000 hectares de marais répondent au label « Site Remarquable du Goût » depuis 1996 et bénéficient de protections réglementaires telles que Natura 2000 et RAMSAR. Chaque année, grâce à des techniques de production millénaires, le travail des paludiers permet de récolter entre 8000 et 12000 tonnes de gros sel et 200 à 300 tonnes de fleur de sel.


Les paludiers et leurs outils


paludier

Guérande compte dans ses rangs entre 280 et 300 paludiers dont 10 femmes. Être paludier c’est garantir un produit exceptionnel grâce à un savoir faire ancestral qui se transmet de générations en générations. Leur technique unique qui n’incluent ni de mécanisation, ni de produits chimiques permet au sel de Guérande de jouir d’une qualité exceptionnelle et dans un même temps de sauvegarder un patrimoine unique. Les paludiers utilisent différents outils pour la récolte qui ont peu changé avec le temps. La majorité de ces outils sont en bois. L’outil le plus connu est le las, il est muni d’un long manche flexible de 5 mètres de long qui permet la récolte du gros sel. La lousse à fleur de sel, comme son nom l’indique, sert à cueillir la fleur de sel. Traditionnellement en bois, il existe maintenant des lousses élaborées à partir de matériaux modernes qui répondent aux normes de qualité alimentaire.


La récolte

marais

La récolte du sel se prépare tout au long de l’année et suit le rythme des saisons. Durant l’hiver, pour protéger les salines du gel et des intempéries, le paludier les recouvre d’eau. Cette saison est exclusivement réservée à l’entretien des marais : curage des vasières, entretien des talus, nettoyage des chenaux d’alimentation… Le printemps permet aux paludiers de commencer à préparer les marais. C’est le moment de vider les salines et les bassins de l’eau de pluie accumulée pendant l’hiver. Après cette étape, c’est la vase et les algues qu’il faut évacuer tout en reconstruisant les digues d’argile qui vont constituer le circuit hydraulique de la saline. Avec l’été commence la saison de la récolte. En moyenne, un paludier exploite 50 à 60 œillets soit une superficie de 3 à 4 hectares. La production obtenue est malheureusement très variable car la production de sel dépend de l’ensoleillement, du vent mais aussi de la pluviométrie. La fin de l’été et le début de l’automne sonne la fin de la récolte. Il temps pour les paludiers de mettre le sel à l’abri pour l’hiver et de reprendre un rythme de travail moins intensif jusqu’à la mi-novembre. A Guérande un paludier seul produit en moyenne 60 à 90 tonnes de gros sel et 2 à 3 tonnes de fleur de sel par an.